Recherche par auteur : Guilbert, Cécile
4 résultats.
Lu par : Claire Besençon
Durée : 8h. 49min.
Genre littéraire : Roman historique/biographique
Numéro du livre : 80258
Résumé:À 20 ans, Cécile Guilbert est une jeune étudiante débridée qui ne jure que par la poésie, la littérature et la philosophie. À ses oncle et tante qui lui parlent de yoga, de gourou et de spiritualité hindoue, elle réplique que ses maîtres se nomment Nietzsche, Baudelaire, Lautréamont, et qu’elle ne comprend rien à leurs histoires de Shiva et de vedas. Trente-cinq ans plus tard, c’est dans l’appartement d’un maître yogi qu’elle réapprend à respirer pour survivre à un choc traumatique. Comment la rationaliste sceptique s’est-elle transformée en disciple appliquée ? Par quelles rencontres de chair et de papier ? Dans ce récit initiatique intime dont la langue claire et l’implacable franchise mêlent ironie, intelligence et ardeur, Cécile Guilbert raconte les épreuves et les joies qui ont rendu possible cette métamorphose. Car pour s’ouvrir à cette Vita Nova, il lui faudra affronter plusieurs fois le scandale de la mort : celle de son cousin adoré, suicidé ; de sa grand-mère veillée dans son agonie ; de son oncle à qui elle ira dire adieu dans un ashram du Kerala ; de son petit frère dont le cadavre est découvert dans des circonstances dramatiques. Il lui faudra découvrir l’amour vrai avec Nicolas, la lumière dans le regard des sages, les bûchers de Bénarès, se croire brisée chaque hiver pour finalement renaître à elle-même. À mille lieux de nos repères et nos idées, elle nous emporte dans un grand voyage qui fait briller les feux sacrés de sa constellation personnelle : l’amour, les morts, l’Inde et les livres. Faisant aussi la part belle à la magie poétique des signes par lesquels chacun peut donner sens à son existence, Feux sacrés pourrait aussi se résumer ainsi : Savoir mourir, s’éveiller, apprendre à renaître pour mieux vivre. Ajouter une citation
Lu par : Wanda Asnar
Durée : 3h. 16min.
Genre littéraire : Essai/chronique/langage
Numéro du livre : 79943
Résumé:56 lettres inédites, découvertes et mises en vente en 2009, qui révèlent l'histoire d'amour méconnue d'Edith Piaf avec le champion cycliste Louis Gérardin, de 1951 à 1952, jusqu'au mariage de la chanteuse avec Jacques Pills.
Lu par : Patrick Levieil
Durée : 4h. 10min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 35043
Résumé:Décembre 2016. Trente ans après s’être perdus de vue, deux anciens camarades d’études se retrouvent à l’occasion d’une émission de télévision. La fille en noir est écrivain, Guillaume Fronsac un marquis de l’aristocratie d’État devenu banquier d’affaires. De 17h à minuit, au cœur d’un Paris hanté par le terrorisme mais où la beauté de l’histoire française se révèle à chaque pas, ils vont se juger, se jauger, se confier, se séduire peut-être. À travers la confrontation de leurs existences, de leurs désirs, de leurs illusions perdues, se dessine le tableau d’un pays abimé par l’oubli de sa grandeur littéraire, enkysté dans la décomposition politique et le cynisme de son oligarchie. Comment échapper au déclinisme et aux ruines mentales de la République des Lettres ? En allant jusqu’au bout de la nuit. Écrit d’une plume allègre et brillante qui n’épargne ni les importants du jour croqués dans des portraits assassins, ni ses propres personnages traités avec une ironie grinçante, ce roman d’amour et de pouvoir est la pièce du théâtre de notre époque, dont le rideau final tombe comme une guillotine.
Lu par : Françoise Dufour
Durée : 9h. 6min.
Genre littéraire : Essai/chronique/langage
Numéro du livre : 20868
Résumé:En 1776, Sade vit ses dernières heures de liberté. Il a trente-cinq ans. S'il a déjà connu de courts séjours en prison, " l'affaire de Marseille ", nouvelle historie de débauche qui éclate en 1772, lui vaut la peine qu'il ne soupçonnait pas : une condamnation à mort, par contumace car le marquis s'enfuit en Italie. En 1775, l'" affaire des petites filles " lui adjoint treize ans supplémentaires de prison. Arrêté à Paris le 13 février 1777, il est conduit au château de Vincennes mais garde la vie sauve grâce à une lettre de cachet ; il en sort en 1790. Il ne sait pas alors qu'il connaîtra encore treize années de captivité, cette fois en asile de fous. Le jeune noble insouciant et friand de plaisirs se mue en un proscrit promis à une vie d'enfermement. C'est pourtant durant cette existence de reclus qu'il deviendra l'écrivain et l'épistolier que l'on sait. Cet " enragé de liberté ", comme l'écrit Jean Paulhan, livrera dès lors, dans les lettres qu'il adresse à sa femme Renée-Pélagie, ultime et fidèle confidente, quelques-unes de ses plus belles pages. Au fil de ses courriers, Sade la supplie et l'insulte tout à la fois : il maudit sa mère la présidente, source de tous ses maux, lui réclame ses commissions d'un ton capricieux - bougies ou livres, cire d'Espagne ou " étuis " -, lui confie avec passion son désarroi et sa rage indéfectible. Il reste inflexible malgré tout : " Le malheur ne m'avilira jamais. " Toujours aiguë, souvent tranchante, trempée parfois d'un humour féroce, sa plume révèle dans sa vérité nue l'homme furieux, fiévreux, et souffrant de ces entraves insupportables. A cela, pour seul remède, l'écriture, toujours, réclamant dans un souffle aux accents de prière " des livres des livres des livres au nom de dieu ".